L’ortie malgré son apparence hostile est une plante qui nous veut du bien. Nous allons voir qu’elle peut être utilisée de différentes manières et pour différentes indications. Sans plus tarder, faisons un petit focus sur cette plante très souvent considérée comme indésirable par les jardiniers.

Ortie : ses bienfaits, ses utilisations et ses indications

Un peu de latin pour commencer (dédicace à Cicéron, c’est tout ce qui me reste des cours de latin lol), Urtica urens ou encore urtica dioïca sont les noms latins de l’ortie. Urere signifie brûler en latin. On comprend grâce à son nom latin (même sans son nom car chacun a dû vivre l’expérience) que c’est une plante urticante.

Que contient l’ortie ?

L’ortie contient de nombreux constituants bénéfiques. Je ne vais pas tous les citer, mais vous citer les plus connus :

  • Sérotonine (utile notamment en cas de stress, anxiété, dépression etc.)
  • Histamine (qui est à l’origine du phénomène urticant)
  • Acétylcholine (neurotransmetteur notamment de la plaque motrice)
  • Chlorophylle (bénéfique contre le vieillissement de nos artères)
  • Un certain nombre d’oligoéléments tels que : potassium, manganèse, soufre, silice, calcium, fer etc.
  • Vitamines A, C et du groupe B

Quels sont ses bienfaits ?

L’ortie est efficace sur plusieurs plans, que ce soit sur le plan dermatologique, rhumatologique, gynécologique, urologique, ORL, psychiatriques, hématologique, gastroentérologique ou encore infectieux ! Rien que ça pour une seule plante.

Sur le plan dermatologique, elle est particulièrement efficace contre :

  • L’eczéma
  • Le retard de cicatrisation
  • Dermatoses allergiques
  • Ainsi que tous les problèmes de peau en général
  • Mais aussi contre la chute des cheveux

Sur le plan rhumatologique, c’est une plante avec des propriétés antirhumatismales et serait efficace contre la goutte ou encore l’arthrose. En prévention, elle est intéressante contre l’ostéoporose.

Sur le plan gynécologique, elle est particulièrement intéressante pour :

  • Les femmes allaitantes car elle stimule la production de lait
  • Les femmes ayant des règles abondantes ou après l’accouchement chez les femmes ayant des lochies trop abondantes
  • Les femmes ménopausées car elle soulage les effets secondaires de celle-ci à savoir les bouffées de chaleur, baisse de la libido, les céphalées etc.

Sur le plan urologique, elle est bénéfique :

  • En prévention des infections urinaires
  • Et chez l’homme de plus de 50 ans, elle est particulièrement intéressante en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate ou même en prévention car c’est une affection assez fréquente de l’homme mûre.

Sur le plan ORL, elle est particulièrement intéressante contre toutes les infections de la sphère ORL, contre les aphtes, le muguet ou encore les gingivites. L’ortie est efficace contre l’’épistaxis (saignement de nez).

Sur le plan psy, comme je vous l’ai dit précédemment, elle est particulièrement intéressantes dans les troubles de l’humeur tels que l’anxiété, la dépression, le stress etc. Elle est également intéressante en cas de fatigue.

Sur le plan hémato, de par sa richesse en fer, elle est particulièrement recommandée chez les personnes à tendance anémique.

Sur le plan digestif, elle est intéressante chez les personnes sujettes aux ulcères gastroduodénaux ou tout simplement chez les personnes avec un transit mal régulé.

Elle également intéressante pour réguler la glycémie (rôle hypoglycémiant).

Comment la consommer ?

On peut consommer l’ortie de différentes manières : par voie orale ou par voie locale. Et on peut l’utiliser sous différentes formes : infusion, décoction, macération, en cuisine, en poudre, en gélules, en crème ou encore en granules en homéopathie.

En infusion 

60 g de feuilles pour un litre d’eau chaude, à laisser infuser pendant 10 à 15 minutes. À consommer régulièrement, 3 à 4 fois par jour.

Elle peut être utilisée pour les affections précédemment citées.

En décoction

60 g de racines (ou 60 g de racines + feuilles) pour un litre d’eau froide que vous allez porter à ébullition pendant 10 minutes. À consommer entre les repas, minimum 2 jours. (Idéal : 3 semaines ou cessation des symptômes)

Plutôt en cas : de rhumatismes, fatigue, hyperglycémie, pour stimuler la production de lait

On peut également réaliser une décoction à partir des graines particulièrement en cas de constipation ou de baisse de la libido.

Vous pouvez également utiliser les décoctions dans un bain pour les problèmes de peau.

En huile solarisée

Dans un récipient transparent, disposez de l’ortie avec 4/5 d’huile de tournesol et 1/5 d’huile de noisette. À utiliser en friction.

Plutôt en cas : de chute de cheveux ou pour stimuler la pousse, de pellicules ou tout simplement comme soin pour cheveux

En gargarisme

Contre les problèmes précédemment cités : aphtes, muguet, gingivite, utilisez la décoction comme bain de bouche.

En cataplasme

Particulièrement dans les problèmes rhumatismaux et dermatologiques.

En cuisine

Dans vos salades (les feuilles) ou encore en accompagnement cuite à la manière des épinards. Vous pouvez également ajouter de la poudre d’ortie dans différentes préparations.

Quand cueillir l’ortie ?

De mai à Octobre. On les fait sécher dans un endroit sec avant de les utiliser, à l’abri du soleil direct et dans une pièce aérée.

Et vous, utilisez-vous l’ortie ? Si oui, qu’en pensez-vous ?

Pour soutenir le blog tout à fait gratuitement, épingle cette image sur pinterest en passant la souris dessus, l’icône apparaîtra : 

ortie

Partager :